Tant dans la connaissance de la dynamique des satellites naturels que dans la connaissance de leur physique (volcans de Io, chauffage d´Encelade, ...), il apparait que la recherche de la très haute précision dans l´astrométrie de ces corps revêt une importance capitale. Actuellement, les meilleures observations astrométriques, hors phénomènes mutuels, permettent des précisions de l´ordre du 0.01 arcsec. Il s´agit en fait de gagner un facteur 10 en précision et l´observation des phénomènes mutuels permet ceci. Cependant, cette amélioration n´est possible que si l´on dispose d´une modélisation adéquate de la diffusion de la lumière solaire par les surfaces des satellites. Du point de vue pratique, cela exige aussi que la résolution en temps des mesures photométriques soit comprise entre 0.1 et 1s et que la chute en magnitude observée soit parfaitement calibrée à 0.1 magnitude près.