Lors d´une observation d´un phénomène mutuel, la chute en magnitude enregistrée par un photomètre correspond à la disparition progressive d´une portion de surface d´un satellite occulté ou au passage d´une ombre sur la surface d´un satellite éclipsé. La chute en magnitude observeée va donc dépendre directement des propriétés de diffusion et donc des caractéristiques physiques des surfaces en question. C´est pourquoi, outre l´intérêt astrométrique déjà largement évoqué dans ce workshop, l´observation de phénomènes mutuels présente aussi un intérêt planétologique.
Une conséquence spectaculaire est la possibilité de détecter et de résoudre des sources chaudes ponctuelles comme par exemple les volcans de Io.