La sphère Hipparcos, construite à partir d´observations relatives, ne possède
pas d´origine, elle est définie à deux rotations près : une rotation
donnant son orientation pour une époque donnée, et un taux
rotation exprimant une rotation uniforme au cours du temps.
Cette sphère peut être rattachée au système du FK5 (Froeschlé, 1994) ou
à un système cinématique. On peut aussi la rattacher au système dynamique
par le biais des observations des petites planètes (Söderhjelm et Lindegren, 1982).
Toutefois l´orientation de la sphère ne peut pas être obtenue en considérant
les seules observations des planètes par le satellite Hipparcos. Si l´on ne
considère que les paramètres relatifs aux orientations des orbites et de la
sphère on a, au premier ordre, la variation du vecteur position de la planète
en fonction des différentes rotations :
Ce dernier vecteur est négligeable ici (), le système (1) devient
On remarque que l´orientation de la sphère Hipparcos reste indéterminée ; on pourra adopter les solutions obtenues par d´autres méthodes (lien au FK5 pour , lien du système dynamique au système de l´IERS pour ,...). Seul le taux de rotation de la sphère est donné explicitement fournissant par conséquent un repère inertiel. Les précisions formelles sont :
Le plan de l´écliptique moyen est défini avec une précision d´environ 1 mas et 1mas/an, l´équinoxe moyen avec une précision d´environ 2 mas et 3 mas/an. Il est nécessaire que différentes méthodes soient employées et comparées, toutes ont leurs avantages et leurs limites. Si le lien du système Hipparcos au système dynamique obtenu par cette méthode est de moins bonne qualité que le rattachement au FK5 ou au système cinématique, il n´en reste pas moins utile.